Le métier d’accompagnement à l’inclusion dans la Cité exige une approche globale des besoins de la personne : l’ « identification des besoins par rapport à une norme médiane de savoir-faire et de savoir-être », afin d’élaborer avec elle un projet de vie à venir.

Cette double mission implique par conséquent la recherche permanente d’un juste équilibre entre l’accompagnement médicosocial inclusif des travailleurs au travers d’une intégration harmonieuse, à chacun selon ses potentiels, d’une productivité des diverses activités répondant aux besoins du marché.

La loi n° 2002-02 du 2 janvier 2002 rénovant l’Action Sociale et Médico-Sociale place clairement les C.A.T. au rang des établissements médico-sociaux (art.15) et insiste sur une action qui (art.2) “tend à promouvoir (…) l’autonomie et la protection des personnes, la cohésion sociale, l’exercice de la citoyenneté, à prévenir les exclusions et à en corriger les effets”. Cette loi assure en particulier à toute personne un accueil (art.7), “dans le respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité, (…) une prise en charge et un accompagnement individualisé de qualité favorisant son développement, son autonomie et son insertion, adaptés à son âge et à ses besoins…”, renforçant ainsi les droits des usagers et leur participation.

Elle prévoit :

• Le livret d’accueil ;
• La charte des droits et libertés de la personne accueillie ;
• Le contrat de séjour ou le DIA conclu entre le jeune – ses parents et l’établissement ;
• La personne qualifiée ;
• Le Conseil de la Vie Sociale ;
• Le règlement de fonctionnement ;
• Le projet d’établissement ou de service.

Ces outils visent plus spécifiquement à favoriser le droit de la personne accompagnée à une bonne et complète information, à un accompagnement adapté, à sa pleine participation à la vie institutionnelle et à l’adaptation de la structure à ses besoins et attentes.

Toute demande d’admission est centralisée au siège de l’association qui ouvre un dossier de « demande d’admission » : Le choix de l’établissement destinataire, outre les personnes résidant en foyer, repose principalement sur un critère géographique, à la fois pour réduire les temps de transport et aussi pour faciliter le confort de vie « habitat-travail ».
Le demandeur et, le cas échéant son représentant légal, sont ensuite conviés à : un entretien de pré admission par le psychologue et le directeur adjoint de l’établissement ; cet entretien donne lieu à un compte-rendu avec avis circonstancié sur l’orientation préconisée.
Lorsque l’avis est favorable et après un stage réalisé au sein de l’établissement, le futur travailleur est son représentant légal et/ou sa famille rencontre : le directeur de l’ESAT et part sa délégation, le directeur adjoint, un représentant de l’association et l’assistante sociale de l’établissement. Ceci, afin d’informer le demandeur et sa famille de l’action associative et du fonctionnement de l’établissement.